Actualité sociale : Salariés « cas contact », comment les gérer ?

Les salariés « cas contact » : comment les gérer ?
Le ministère du travail a publié, ce 03 novembre 2020, une fiche pratique sur la gestion des « cas contact » au travail. Vous pouvez trouver cette fiche via le lien suivant : https://travailemploi.gouv.fr/IMG/pdf/mtei_fiches_covid_gestion_cas_contact_3_11_2020_ok.pdf
1-Qui est considéré comme « cas contact » ?
Est considéré comme « cas contact » la personne qui a eu un contact à risque avec une personne contaminée par la Covid-19. Par contact à risque, il faut entendre les situations suivantes :
- face à face à moins d’un mètre (embrassade, poignée de main…) et sans masque ou autre protection efficace ;
- plus de 15 minutes, dans un lieu clos, sans masque, alors que la personne contaminée tousse ou éternue : repas ou pause, conversation, déplacement en véhicule, réunion…
- échange de matériel ou d’objet non désinfecté ;
- actes de soins ou d’hygiène ;
- en partageant le même lieu de vie.
Les « cas contact » sont identifiés par les professionnels de santé autorisés, l’Assurance maladie ou l’ARS.
Nota : le cas contact d’un cas contact n’est pas un cas contact.
2-Que doit faire un salarié « cas contact » ?
Il doit rester ou rentrer chez lui et avertir son employeur .
S’il ne peut pas télétravailler, le cas contact est placé en arrêt de travail par l’Assurance maladie, qui lui délivre un arrêt de travail (via le site decalre.ameli.fr) sans jour de carence et pouvant être rétroactif dans la limite de quatre jours si le salarié s’est déjà isolé.
Le salarié se fera ensuite tester. Si le test est négatif, il peut reprendre le travail (sans avoir besoin de certificat médical).
3-Que doit faire l’employeur si un salarié « cas contact » est dépisté positif à la COVID-19 ?
L’employeur devra contribuer à l’identification des contacts. Dans ce cadre, il prévient les salariés avec lesquels le salarié malade a été en contact au travail, au cours des 7 derniers jours précédant son test s’il est asymptomatique, et au cours des dernières 48 heures s’il est symptomatique, afin qu’elles soient dépistées au plus tôt.
L’employeur prend contact avec le service de santé au travail de l’entreprise et suit ses consignes quant au nettoyage et à la désinfection des locaux et postes de travail concernés.
Il prévient de nouvelles contaminations notamment en rappelant les recommandations des autorités
sanitaires (notamment concernant les gestes barrières).
Actualité n°20/15 du 05/11/2020